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Sites archéologiques Anse

Les fouilles archéologiques

ACP suit les chantiers afin d'informer les habitants de la commune des découvertes de sites anciens, romains ou médiévaux.

S'appuyant sur le passé archéologique très riche de la commune, 12 sites archéologiques de saisine ont été définis sur ANSE
1 - Le Bourg d'Anse et le faubourg Saint-Romain
Le faubourg Saint-Romain abrite une occupation de l'Age du Bronze; une nécropole païenne s'est implantée dans ce secteur, elle fut christianisée par la construction d'une basilique paléochrétienne autour de laquelle se développa un habitat fortifié détruit au XIVème siècle (voir ci-dessous les fouilles de 2017 et le compte rendu d'ACP).

2 - Les bords de Saône (Le Bourdelan)
Diverses occupations et établissements des époques paléolithiques, néolithiques, Age du Bronze final et gallo-romaine ont été observés dans ce secteur.

3 - Les Bois d'Alix : occupation néolithique

4 - La citadelle

Les découvertes faites dans ce secteur correspondent aux époques du néolithique, de l'Age du Bronze, de l'époque antique, du Xème -XIème siècles. Voir les document de l'INRAP sur les fouilles effectuées en 2008 et en 2007.

Fouilles de la Citadelle 2008.pdf

5 - Grange Baronna - Le Bancillon : Villa antique avec mosaïques .
 
6 - Grange Botton : occupation gallo-romaine.
 
7 - Les Bassieux : occupation gallo-romaine.
 
8 - La Grange du Bief
Vaste complexe gallo-romain comprenant une villa, des thermes et des dépendances. Voir ci dessous le document de Henri Lavagne et Richard Tenu sur les dernières découvertes.

La Grange du Bief à Anse : Nouvelles recherches et mosaïques inédites
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Les fouilles en 2015 sur le site de la "Dame Blanche"

2015 Fouille Dame Blanche Four à chaux

Le Four à chaux

2015 Fouille Dame Blanche Petite villa & thermes

Petite villa et thermes

2015 Fouille Dame Blanche Villa & therme

Villa et thermes

2015 Fouille Dame Blanche Petite villa IIIes

Petite villa du IIIème siècle

2015 Fouille Dame Blanche Détail Four à chaux

Détail du four à chaux

2015 Fouille Dame Blanche Tombes

Tombes

2015 Fouille Dame Blanche Angle sud Grande du bief

Angle sud de la Grange du Bief

2015 Fouille Dame Blanche Empreinte hutte Ves

Empreinte au sol d'une hutte du Vème siècle

Simulation hutte Ves

Simulation d'une hutte : document fourni par ARCHEODUNUM

Le Compte rendu des fouilles du site
de la Dame Blanche par ACP

Période : été 2015
Lieu : entre le centre nautique à l’ouest, les jardins familiaux au sud et la rue des Trois Châtels à l’est (plan ci-dessous).
Prestataire : Archéodunum

Nous sommes à une centaine de mètres à vol d’oiseau du site où a été trouvée la grande mosaïque de la villa de la Grange du Bief. Le site fouillé fait environ un hectare. Des découvertes surprenantes y ont été faites. Y ont été mis à jour :

1 - SECTEUR 1
Au plus près du centre nautique, une petite villa du III° siècle, plus récente que la villa principale. L’hypothèse la plus probable en ferait l’habitation du fermier ou régisseur du domaine. Elle comprend au premier plan ses propres thermes, puis une pièce de vie et enfin au fond un local artisanal.
A proximité, le fossé bordier qui marque les limites de la villa et un des plus gros fours à chaux découverts dans le Lyonnais (4 m diamètre et 3,5 m de profondeur).

2 - SECTEUR 2
L’angle sud-ouest de la grande villa de la Grange du Bief, dans la partie pars rustica (partie artisanale et/ou domestique de la villa). Les lieux sont dans l’état de l’incendie qui a détruit la villa au IV° siècle (des amoncellements de tuiles partout).

3 - SECTEUR 3
Dernière découverte et la plus surprenante et intéressante, à l’ouest du site : un village de quelques maisons construit à la fin du IV° siècle.
C’est la première découverte d’une organisation bâtie importante de cette époque. Dans la dizaine de maisons fouillées, délimitées par l’emplacement des pieux de construction, on a retrouvé beaucoup d’objets qui faisaient la vie de cette époque, propices à la datation.
Ces maisons semi- enterrées comportaient toutes un four, un métier à tisser et un enclos délimitant les parcelles.
Et comme partout dans le secteur, on a retrouvé à proximité, une petite nécropole avec deux tombes dont celle d’un sujet assez âgé (des traces d’arthrose sur les membres).
Comme le veut l’usage, après exploitation des données, tout a été rebouché pour construire un nouveau lotissement.
ACP : 2017
Plan général des fouilles

Plan général des fouilles

2015 Plan fouilles vestige dame blanche

Plan détaillé gracieusement fourni par Archéodunum

Les fouilles en 2017 : à proximité de la Roseraie
de Saint-Romain

Après un sondage réalisé par l’INRAP, des fouilles préventives ont commencé sur la propriété, de février à la mi-avril 2017, avant la construction de 2 immeubles
Voir le plan).

Les archéologues ont découvert un ensemble d’environ 180 « structures » dont 143 tombes de la fin du IVème siècle et du Vème siècle sur un espace étudié d’environ 1000 m2. C’est un espace très organisé avec toutes les tombes orientées Est/Ouest, ce qui est habituel à cette époque de l’antiquité tardive, aux débuts du christianisme.

Les plus anciennes tombes sont au nord, près du parc de la Roseraie (où déjà d’autres tombes du Bas Empire avaient été découvertes près d’une ancienne église du IVème siècle, précédant la basilique Saint-Romain attestée du VIIIème au XIème s et détruite au XIVème siècle. Le cimetière s’est étendu ensuite vers le sud (la maison « Spinicci »).

Dans les tombes, hommes et femmes sont en nombre équilibré, avec davantage de plus jeunes (immatures), y compris des enfants, au sud-est, c’est-à-dire près de la route de Villefranche. D’autres enfants sont trouvés ailleurs, de façon plus éparse, ainsi que 2 sépultures contiguës avec un enfant de même taille dans chacune. Plusieurs squelettes montrent des fractures de membre. La plupart sont en excellent état de conservation. Une tombe abritait une femme enceinte avec son enfant en position qui indique une naissance imminente.

Les sépultures comportaient des cercueils cloutés (on retrouve les clous) et pour la plupart des pierres qui calaient les planches disposées pour faire cercueil. Dans d’autres cas, des tuiles sont placées à chaque bout (tête et pieds). Il y a aussi un cas où la fosse est occupée par de très nombreuses tuiles, mais cette tombe semble avoir été profanée.

Il y a peu d’apparat car les chrétiens à cette époque se font enterrer très humblement. On a trouvé néanmoins des objets en bronze (en mauvais état de conservation), quelques tessons de céramique, des monnaies (souvent plusieurs pièces à la fois). Une tombe présente des vestiges nombreux : on y a trouvé un pichet entier, un gobelet en verre entier, 4 grosses perles rondes et une en forme d’anneau, une bague en argent, 2 fibules en bronze, un fibule en fer, un peigne en os et une boucle de ceinture. Une autre recèle un élément précieux : un fragment de marbre sculpté où l’on voit un chrisme, des chiffres romains et des lettres qui restent à interpréter.

Le site a aussi révélé au sud-est 2 fosses du néolithique (vers 2200-2000 av JC) : l’une avec des os d’animaux qui serait un piège à animaux et l’autre un silo à grains qui a été comblé avec des vases de l’époque campaniforme (fin du néolithique/début de l’âge du bronze).

Au sud-ouest, d’autres silos à grains du Xe-XIIe siècle (le cimetière n’était plus en activité à cette époque), certains avec des tessons de céramiques et 2 grands puits : l’un de 2,5m et l’autre de 3,5m de profondeur. Une autre structure est visible, comblée au moyen âge central, mais sa fonction reste indéfinie.

Un chemin parallèle au mur actuel de l’ouest a été mis à jour, tracé avant le IXème siècle, qui coupe le cimetière. En bordure du chemin, côté ouest, un bâtiment datant du IXe au XIème siècle est mis à jour partiellement, sans qu’on puisse en déterminer la fonction.

Au sud, il y a un mur sur 2 axes dont l’un continue sous la Roseraie, dont on remarque que les pierres supérieures ont été prélevées entre le IXème et le XIIème siècle, peut-être pour construire les puits.

On comprend donc que ce cimetière des IVème et Vème siècles a été réutilisé pour d’autres activités à partir du IXe siècle au plus tard. On voit aussi que le terrain concerné ne comporte qu’une part de ce grand cimetière qui s’étendait sans doute plus au sud et vraisemblablement plus à l’est (côté de la route de Villefranche actuelle). L’ensemble témoigne de l’ancienneté de l’installation humaine sur le site de Anse et de l’importance numérique de la population à la fin de l’époque gallo-romaine.

ACP : 2017

Les fouilles en 2014 sur les sites de "Bel Air" et de "La Logère" communes de Pommiers et d'Anse

Les comptes rendus préliminaires de ces fouilles peuvent être téléchargés à partir des liens ci-dessous.
Revue Archéologique de France
Rapport d'Archéodunum








 
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